ECOLE CHEVALERESQUE
Arts Martiaux Historiques Européens



Gilles de Canilhac

Baron du gévaudan
Chevalier de la milice du Saint Esprit
et Chevalier de l'Ordre de Saint Michel

Héraldique : De gueules au lévrier rampant d'argent, armé et colleté d'or.

Devise : «amor animusque omnia vincut»








Canilhac était une des 8 baronnies du Gévaudan.
Connue pour être la plus puissante, elle s'étendait sur une grande partie du Causse de sauveterre et une partie de la vallée du Lot.
Le village surplombe du côté sud cette vallée au niveau de la séparation avec l'Aveyron.
Le nom des Canilhac (de Canillago) est cité, dâs le premier quart du XIéme siâcle, dans le Breve de la paz de Mende puis, en 1036, dans le Cartulaire d’Aniane.

Maison d'ancienne chevalerie,
qui tirait son nom de la terre de Canilhac, au diocèse de Mende, en Gévaudan.
Elle est connue depuis Deusdet, Gaucelin, Pierre et Bernard de Canilhac, qui, avec Belissende, leur mère, consentirent une donation faite, en 1058, à l'abbaye de Saint-Victor de Marseille, par Hugues, Roger et Foulques, de Bonnefoy, tous trois seigneurs dans le Gévaudan.

Deusdet de Canilhac était, en 1060, doyen de Saint-Martin de la Canourgue, au diocêse de Mende, et vivait encore en 1075.

Les barons de Canilhac possâdent toute la région de la Canourgue: Banassac, Saint Germain du Teil, Les Salces, Les Hermaux. Ils ont un château en Rouergue : Saint Laurent d'Olt, sur l'éperon rocheux qu'encercle le Lot. Leur vraie capitale est la Canourgue.

La baronnie tomba plusieurs fois en quenouille et la succession se fit par les femmes : on eut tout à tour les Beaufort-Canilhac (à l'époque la famille à un cardinal, archevêque de Toulouse, et un évêque, celui de Maguelone).

Cette illustre et ancienne maison s'est fondue, au milieu du quatorzième siècle, dans la maison de Roger de Beaufort, par le mariage de Guérine, fille unique de Marquis, seigneur de Canillac, et d'Alixent de Poitiers, avec Guillaume II, seigneur de Beaufort et de Rosiers, auquel elle porta la terre de Canilhac; puis les Montboissieu-Canilhac, condannés pour brigandage sous Louis XIV, non exécutés; Jacques-Timoléon de Beaufort de Montboissier, marquis de Canillac, eut un fils naturel, Jean-Timoléon (père d'Abraham et de Jacques-Joseph de Canillac, seigneur de Floreaud), lequel, en récompense de ses services, obtint des lettres de légitimation en 1642, et d'autres d'anoblissement au mois de mai 1658, confirmées par d'autres du mois de novembre 1667.

A la mort du dernier Canilhac, Philippe, Lieutenant-général du roi en Languedoc en 1720, les terres sont dépecées et vendues. Moranglès achète pour vingt mille livres le titre de baron et le transfère sur son domaine de Saint Alban.

Philippe Claude de Montboissier-Beaufort-Canilhac (1712-1797) Comte de Montboissier est Chevalier du Saint-Esprit.

La légende raconte
que le nom de Canilhac vient d'Ermengarde de Montaigut.

Elle avait épousé Geoffroy qui était violent et avide alors qu'elle était douce et mesuré. Son mari l'avait bien vite laissée au château pour partir en quête de richesses et d'aventures.

Pendant ce temps, Ermengarde faisait prospérer les terres par une savante gestion.

Elle prit deux chiens pour combler le vide d'un château sans mari et sans enfants. Elle accumula les richesses et lors d'un retour, son mari compris que la richesse familiale lui serait plus facilement acquise si sa femme venait à mourir.

N'étant pas d'un tempérament patient, il se dirigea un soir vers la chambre de son épouse pour la poignarder. A la vue de la dague dressée, cette dernière s'évanouit.

La croyant morte, il l'emmena dans les fondations du château où il ne pensa pas qu'on puisse la trouver.

C'était sans compter sur l'acuité olfactive des deux fins limiers.

Ils la retrouvèrent alors qu'elle s'éveillait dans les ténèbres ne sachant pas vraiment où elle était et qui l'avait emmenée là. Les deux chiens la reconduisirent vers la lumière et elle voulut aller se reposer.

Son mari était toujours là, la dague à la main, cherchant le trésor. Quand il la vit, il fut saisi d'éffroi mais se ressaisit pour la tuer à nouveau. Cependant, les chiens furent plus rapides et lui sautèrent à la gorge.

Depuis ce jour, elle décida d'appeler le château Canilhac (canes ligati : les chiens liés).