ECOLE CHEVALERESQUE
Arts Martiaux Historiques Européens

Pratique des armes nobles


Les armes nobles sont :
la dague, l'épée longue à deux tranchants, la lance et la Hache noble. La lutte est aussi trés présente dans les manuscrits pour la gestion du combat restreint avec ou sans armes.

Fiore dei liberi



Escrime chevaleresque Fiore dei Liberi de Cividale est l’auteur présumé et l'initiateur de la seule tradition martiale médiévale survivante de langue et de culture italienne.

Il vit dans une région qui à la fin du XIVe siècle est encore déchirée par le conflit entre les Guelfes et les Gibelins, et où les affrontements fréquents favorise la présence de nombreux mercenaires étrangers. Il dit avoir appris l'escrime de nombreux maîtres Italiens et Allemands. Fiore destine son art des armes aux Cours des nobles de la région et au monde chevaleresque.

On trouve de nombreux points communs entre ses traités et certaine oeuvre, notamment les écrits de Philippo Vadi, témoins d'une transmission de ses enseignements ou de l'existence d'une source d'inspiration commune.

Quatre de ses ouvrages nous sont parvenus. Ils sont bâtis sur un modèle relativement identique, présentant une succession d'illustration et un commentaire associé. Les prologues de troisde ces textes sont riches d’informations à propos de la vie et du personnage que fut Fiore dei Liberi :
Le manuscrit de la collection Pisani Dossi, édité par l'historien Francesco Novati en 1902
Le Ms. Ludwig XV13, conservé au Getty Museum de Los Angeles
Le Ms 383, conservé à la Morgan Pierpont Library de New York
Le Ms Latin 11269, conservé à la Bibliothèque Nationale de Paris


Philippo Vadi

escrime française Philippo di Vadi da Pisa est né à Pise (Italie) en 1425 et décédé en 1501. Il est le second fils du noble GIOVANNI VADI, et frère de LODOVICO VADI (commandant des armées des marquis de Ferrare en 1440).
Il fit des études de médecine et porta le titre de « Magister Scrima », Professeur des écoles d'armes.

Après avoir été gouverneur de Reggio au service de la famille des Estensi, il écrivit sur la fin du 15ème siècle, un traité sur l’art de l’escrime qu’il offrit à Guidobaldo da Montefeltro, duc d'Urbino.

Son manuscrit, le Ms_1324, « De Arte Gladiatoria Dimicandi »
décrit l’utilisation de l’épée longue, la dague, l’épée en arme, la lance et la hache noble. Il fut offert avec l’objectif d’obtenir un poste de maître d’armes auprès du Prince, alors âgé d’une 10aine d’années.